BrieucC. L'art du mouvement et de la lumière.

 

En quelques mots, qui êtes-vous ?

Né en 1976, mon nom d’artiste est BrieucC. Je suis passionné et attiré par le mouvement et la lumière. J’ai eu la chance d’avoir une maman artiste qui m’a initié au dessin et à la peinture pendant mon enfance. Et un papa avec un esprit rigoureux, logique et réfléchi qui m’a appris le sens du travail bien fait. On peut dire que je tiens des deux !

 

Quand et comment vous êtes-vous lancé dans votre art ?

En 2014, j’ai réalisé une œuvre que je souhaitais faire depuis des années. Celle-ci représentait une porte et intégrait pour la première fois de la lumière. J’ai opéré un changement de vie radical puisque depuis je me suis entièrement consacré au développement de mon art en cherchant sans cesse comment je pouvais le faire évoluer.

 

Qu’est-ce que cette discipline vous apporte ?

Mon travail m’apporte la joie de créer, d’avancer chaque jour dans ce que je fais. Le processus créatif me stimule en permanence et ne s’arrête jamais. C’est tout à fait grisant !

 

Qu’est-ce qui rend votre art unique ?

Mon art est assez singulier, car jusqu’ici je n’ai vu personne aborder l’art cinétique comme je le fais sous forme de découpes à angles. J’ai travaillé des années sur l’amélioration des effets visuels que je propose. Un travail sur le mouvement lui-même et en interaction avec le spectateur mais aussi un travail de composition chromatique sur les fonds qui constituent certaines œuvres optiques en arrière plan. J’ai fait appel aux mathématiques et je prépare mes projets sur ordinateur pour faciliter mon travail.

 

Quelles sont d’après vous les qualités importantes pour un artiste ?

Je pense que les qualités de l’artiste sont d’abord se faire confiance, toujours avancer, regarder, s’ouvrir, persévérer et enfin oser !

 

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BrieucC. Kinetic art, optical art, light art, visual art . atelier

 

Quelles sont les particularités d’un artiste belge pour vous ?

Je ne pense pas que les artistes belges soient fort différents des autres artistes. Tous les artistes sont empreints du même désir de créer, d’exprimer quelque chose. Je dirais donc que la particularité de l’artiste belge est d’avoir eu la chance de naître en Belgique, petit pays attachant, plein de contrastes et de compromis.

 

 

 

 

 

 

Si on part de la définition de R. magritte qui dit que « être surréaliste c’est bannir de l’esprit le déjà vu et rechercher le pas encore vu », vous êtes en plein surréalisme.  Qu’est-ce que le surréalisme pour vous ?

Pour moi le surréalisme est l’expression de quelque chose de non-conventionnel, qui par conséquent invite à une façon de voir totalement libre dans son interprétation. J’ai d’ailleurs entendu cette anecdote amusante : un jour l’épouse de René Magritte lui demanda ce qu’il voulait dire dans ses toiles. Il lui répondit qu’il n’en savait rien et qu’il ne s’en inquiétait par car les critiques d’art allaient certainement leur trouver une explication !

 

Pourquoi le surréalisme est important ? 

Parce qu’il ne s’appuie sur rien d’absolument objectif et ne fige pas le spectateur dans une position déterminée. L’esprit est libre, il peut s’envoler, voyager et à son tour créer… C’est en quelque sorte une balade de l’imaginaire, une bulle d’oxygène plus que nécessaire dans un monde parfois un peu trop figé.

 

Qu’est-ce que vous aimez en Belgique et que vous ne trouvez nulle part ailleurs ?

Des frites et poulycrock sauce andalouse, samouraï, dallas… des variétés de bières incroyables... Ce sont des lieux, des symboles, des accents, des personnalités, des paysages, de folklores, … qui font de la Belgique est ce qu’elle est et pourquoi on y est attaché.